né le 26 Septembre 1942 à Borgo (corse) .

Apprenti ferronier à l'âge de 14 ans et toujours la passion de travailler le fer pour réaliser portails tables et sujets divers.

A ses débuts,  Monsieur Mariton  et son contremaitre  Monsieur Perruche lui ont donné le goût de cette activité.

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Mes réalisations

Les amoureux

Les danseurs

Dans ta tête la voilà née,
D'un dessin au fusain posé,
D'éclat de feu sera travaillée,
Rougie, blanchie, torsadée...

Façonne la lame embrasée,
Du métal transporte le labeur,
Invente la matière, maître d'acier,
Sort de tes dix doigts l'épée.

Brûlante dans le gant tenaillée,
Etrillée dans l'eau plongée,
Polie à la meule lissée,  

Puissament martelée, étirée, poncée.

D'un beau pommeau sera complètée,
Soupèse, affine encore ton oeuvre,
Apose ton poinçon, de ta patte signée,
Clame au alentour ta grande renommée.

Forgeron à la force de ton bras armé,
Brandit ton travail d'une fournaise révélée

 Le forgeron bat le fer sur l'enclume répète souvent les mêmes efforts.

Il le présente au feu, le martèle, le façonne, l'écrase, l'affine et d'une masse informe fera sortir un objet utile ou élégant.

Son geste est précis, et donne une seconde vie aux vieux outils.

Quand le marteau s'élève, puis qu'il retombe et sonne,

Remontant à nouveau quand l'enclume résonne,

L'art de toute une vie est concentré ici,

Aboutissement pur en cet instant précis.



Toujours,tapant encore et le corps bien campé,

Sans jamais se lasser, sur l'œuvre l'œil rivé,

Son cœur bat, rythme lent du métal martelé,

Sa sueur exprimant un bonheur achevé.



Toujours en harmonie avec les éléments,

L'eau, la terre et le feu, et l'air qui les nourrit,

Il vibre, concentré, quand le métal s'écrouit,

Il vit épanoui, hors du temps, et aimant.



Tout au long de sa vie, il aura dans le cœur,

Métronome intérieur, ce rythme de bonheur

Qui a pu conserver de l'enclume le son,

Pour se forger une âme, trempée, le forgeron